dimanche 2 août 2015

Partage et don de soi!

Une jeune femme tend les mains remplies de monnaie

Bonjour!

Vous êtes maintenant plus de 4 500 personnes à suivre ma présence sur les réseaux sociaux par l'entremise de Twitter et de Blogger. Je suis très reconnaissant que vous preniez personnellement ou professionnellement le temps de lire mon carnet ainsi que tous ces gazouillis que je fais circuler sur le web.

Depuis le début de cette entreprise bénévole le 5 décembre dernier, mon objectif principal est d'ouvrir la conversation au sujet de la charité. Vous trouverez une excellente illustration de cette intention dans le carnet consacré à la philanthropie de Guy Laliberté ou encore celle de Yuri Milner. Mon espoir est qu'en ouvrant cette thématique nous puissions mieux la reconnaître en nous et dans la communauté.

C'est également dans ce contexte que du 15 janvier au 15 mars j'ai réalisé une expérience en matière de diffusion de l'information caritative. En effet, j'ai entrepris la production d'une diffusion Web nommée 60 tweets pour la charité!  que j'offre professionnellement depuis le 1er juin dernier. Il s'agit d'une séquence de messages en provenance d'organismes de bienfaisance et d'innovateurs sociaux.

Merci!

François Poulin

Partage et don de soi!


Le don de soi fait partie des aspirations de la plupart d'entre nous. Les motivations sont multiples, les moyens diversifiés, les finalités variées.

Abandon, aumône, bénédiction, bienfait, bourse, cadeau, dépannage, donation, étrenne, faveur, générosité, grâce, gracieuseté, gratification, gratuité, hommage, largesse, legs, libéralité, oblation, offrande, pourboire, présent, remise, sacrifice, secours, subside, subvention.

Autant de mots pour parler du don sous toutes les formes: matérielle, argent ou temps. Leur point commun est l'engagement personnel: le don de soi.

Donner nous engage. Il y a une décision, la reconnaissance de l'autre et de son besoin, un acte de compréhension et d'empathie. Il y a une compétence humaine et à pourvoir la différence par le geste personnel.

De plus, au plan matériel, il n'y a pas de contrepartie! Au plan humain, chacun est libre d'apprécier son geste selon son jugement et sa sensibilité.

La dimension collective de la générosité s'incarne dans l'organisme de charité.

La philanthropie contemporaine nord-américaine est issue du passage de l'obole, le don symbolique de chacun, au don suggéré permettant l'atteinte d'objectif financiers considérables.

Écoles primaires et secondaires, collèges et universités, hôpitaux, églises et services communautaires identifient et satisfont les besoins des communautés dans lesquelles ils opèrent.

Chaque organisations prend le soin de reconnaître l'apport de tous et chacun en fonction de la nature de leurs missions.

L'État Canadien ainsi que les provinces et territoires font de même à l'aide d'une reconnaissance fiscale. En effet, les organismes sont dispensés de l'impôt sur le revenu et les donateurs se voient exemptés du même impôt sur la partie de leur revenu constituant leur don. Une seule condition: le don doit constituer un appauvrissement personnel réel.

À l'occasion des questions surgissent. Par exemple, une organisation ou une personne refuse un don comme dans la situation rapportée par cet article. Sommes-nous généreux? Ou encore,  une entreprise qui donne quelque chose fait-elle réellement un don?

Vous trouverez dans ce carnet en ligne des amorces de réflexion au sujet de la charité et de la philanthropie dans tous ses aspects: personnel, caritatif, fiscal, philosophique et spirituel.

Bonne lecture!

François Poulin
14 mars 2015

source: La photographie provient de Radio-Canada à http://img.src.ca/2013/12/17/635x357/131217_8m1k1_rci-dons-charite_sn635.jpg